Dear George Clooney, tu veux pas épouser ma mère?( Dear George Clooney, please marry my mum )
Susin Nielsen
Traducteur de l'anglais (Canada): Valérie Le Plouhinec
hélium - 09/11- 194 pages - à partir de 11 ans - 13,90 euros
Avoir des parents séparés, ce n’est pas drôle. Surtout lorsque son père a refait sa vie avec une actrice bimbo qui lui a donné des jumelles tellement blondes et mignonnes que cela en devient déloyal pour ses deux filles aînées. Surtout pour la plus grande : Violette, 12 ans qui n’a plus trop l’âge de jouer avec ses demi-sœurs dans les bacs à sable. Oui bon, elle n'aurait pas du leur dire que ces crottes de chats étaient en chocolat. Mais ce n'était pas une raison suffisante, selon elle, pour que son père les bannisse, elle et sa petite sœur Rosie, de Los Angeles. Mais ce n’est rien par rapport aux soucis que lui cause sa mère à Vancouver dans sa tentative de retrouver un homme. Cela devient vraiment grave lorsqu’elle ramène à la maison le très-loin-d-être cool Dudley Wiener(Wiener voulant quand même dire "petite saucisse de Francfort"..), le roi de la salle de bains. Violette décide alors de prendre les choses en main et de contacter le seul homme valable qu’elle connaisse : George Clooney. Sa mère, coiffeuse de plateaux télés dans une ancienne vie, l’avait croisé à ses débuts et la gentille dédicace qu’il lui avait faite semble très prometteuse aux yeux de l’adolescente. A partir de là Violette va partir dans des délires complètement loufoques pour caser sa mère au mieux, aidée en cela par sa meilleure amie Phoebe.
Un roman sur la difficulté d'être un enfant de divorcés aux ressorts très drôles, et aux personnages terriblement attachants. Le ton est frais, enlevé. Violette est une ado très réaliste avec ses vagues de délires où elle devient garce sans l'avoir vraiment prémédité. La scène où elle répond à son père au téléphone avec pour souffleur une boule magique est à la fois drôle et pathétique. Une scène culte. Ne reste plus qu'à attendre l'adaptation cinématographique (je serai prête à parier un dollar), si Mr Clooney est libre bien entendu.
En tout cas pour moi cette rentrée est très héliumesque vu que je suis tombée sous le charme de La chanson d'ours de Benjamin Chaud. Une histoire d'ours (au pluriel) à l'opéra.
"Ahaa très drôle le jeu de mots avec la chanson douce" m'a dit une cliente, à qui je me suis bien gardée de dire qu'elle venait de me donner là un magnifique nouveau levier pour continuer à bien le vendre. Mais bon tout ce que fait Benjamin Chaud me touche beaucoup, et depuis que je l'ai croisé en vrai de vrai ce charmant monsieur je sais que ce n'est pas du chiqué toutes ces émotions qu'il véhicule.
Mais après avoir lu l'article de Madame Sophie Van Der Linden, je ne peux que mettre un lien
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